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 Valmont Ducat.

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2 participants
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Valmont Ducat

Valmont Ducat


Messages : 305
Date d'inscription : 17/12/2012

Feuille de personnage
Origine: Dah'shan
Métiers: Détective
Classe de combat: Mains nues, revolver.

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MessageSujet: Valmont Ducat.   Valmont Ducat. EmptyMer 12 Fév - 1:09


Carte d'identité

Nom : Ducat
Prénom : Valmont
Surnom : L’épéiste occulte ?
Date de Naissance: 14 Midled 3194 (33ans)
Lieu d'Origine : Yalbet.
Milieu social : Ouvrière.
Famille, statut civil : Célibataire, pas de famille. Ancien mentor et ami, Leo de Vallequis.

Métier : Détective
Classe d'arme (ou magique) : Mains nues, revolver.
     
Taille : Grand (1m88)
Corpulence: Athlétique
Yeux : Vert
Cheveux : Brun
Peau : hâlé.

Signes distinctifs/Particularités : Divers tatouages, traces de son histoire, talismans ou simples souvenirs à vous de voir.



Description physique détaillée :

Que dire du personnage ? Valmont est un homme plutôt grand, mesurant environ 1m90 pour 90 kilos ; on peut dire que c’est un beau bébé. L’air pur et le soleil de Yalbet, lui donnèrent cette jolie peau et ce teint légèrement halé que vous pourrez mirer lorsque l’homme est en face de vous. En se concentrant sur son visage vous pourrez admirer des cheveux bruns virant sur le noir, taillé à mi-longueur. Plutôt belle gueule, une barbe de trois jours voire un bouc vinrent compléter le tableau sans omettre une paire d’yeux d’un vert intense. De sa vie d’errance et de bohème, il en gardé la touche, arborant un style vestimentaire plutôt personnel et que le commun qualifiera de vagabond. Ainsi il sera souvent attifés d’ensembles bigarrés, vêtements dépareillés portaient avec décontraction sans pour autant que ceci soit élimés ou de mauvaises qualités. De plus il s’affichera souvent avec des breloques dans le style adhamarïs : Bagues, bracelets, pendentif, boucles d’oreilles, etc…sans oublier son galurin. Débarrassé de ses artifices, c’est un corps puissant qui vous fera face, muscles noueux d’une vie à survivre, d’actions et d’entrainements rigoureux. Cette impression est renforcée par les tatouages disséminés sur le corps de Valmont, véritable carte, chaque marque possède sa propre histoire et fut réalisés dans un lieu différent, allant du signe des inquisiteurs de Leox à des arabesques plus cabalistiques, parfois réalisées par Ducat lui-même.


*****


Psychologie :

Formé par les inquisiteurs de Leox, Valmont possède les qualités de cet ordre : honneur, bravoure, droiture, honnêteté. Mais ses voyages, son nouvel intérêt pour Midh et l’ésotérisme de manière générale, ont rendu l’homme plus facétieux. Meurtri par les drames de son enfance, se sentant trahi par sa hiérarchie, Valmont possède une part sombre en lui, il a compris aujourd’hui que l’on ne pouvait pas toujours être juste et droit ; que tel les anciens dieux serpent, il fallait savoir sinuer, se dissimuler derrière les apparences et les faux semblant afin d’arriver à ses fins. Se dissimulant derrière ses apparats et sa nonchalance, il n’en reste pas moins un esprit pointu, doté d’un bon sens de l’observation et d’application dans ses méthodes, ne vous y trompez pas, c’est un survivant. Homme de peu de vices, il ne crache cependant pas sur la compagnie d’une jolie fille, qu’elle soit reine ou putain, mais c’est le haga-qu’il prend par plaisir ou pour des " expérimentations  transcendantale "-qui pourrait peut-être causer sa chute.

*****

Chronologie en bref :
3194 : Naissance de Darius à Yalbet.
3199 : Début de son instruction par un précepteur.
3204 : Mort de ses parents. Devient un enfant des rues.
3208 : Entre comme apprenti de Leox
3213 : Devient policier après 6 ans dans l’ordre et devient " page " puis épéistes pendant 7 ans
3220 : Passe à peu près 5 ans à voyager
3225 : Ouverture de son affaire de consultant à Bredingham (detective)


*****


Histoire :

- Mais monsieur…

- Assez !

- Mais ouvrez les yeux chef, c’est notre homme !

- J’ai dit que cela suffisait, agent Ducat.

Se résignant, le jeune officier regarda son supérieur se lever de sa chaise pour jeter un coup d’œil dans la rue ; on pouvait voir la neige blanchirent les pavés de la rue. Le regard du jeune agent avait du mal à contenir toute la colère qui émanait de lui, alors que les jointures de ses mains blanchissaient tant l’homme serrait les poings pour contenir sa rage. Cette affaire serait sans doute étouffait, comme d’autres avant elles ou du moins classée sans suite car fautes de preuves. Le lieutenant se retourna avant d’adresser un sourire compatissant à Valmont, un sourire qui sembla bien amer avant d’embrayer sur un discours de circonstances afin d’apaiser la tension qui régnait quelques instants plus tôt dans la pièce :

" Écoutez Valmont, vous savez bien que rien ne me ferait plus plaisir de mettre un terme à cette enquête, c’est ma foi une bien sordide affaire. Mais vous vous attaquez à un trop gros morceau. Les preuves sont trop minces et malheureusement ces pauvres filles n’avaient pas la bonne fortune d’être riche ou de haute lignée. Tout le contraire de l’homme que vous accusait, s’en prendre au duc Wilson sans un solide dossier mettrait fin à votre carrière. Laissez tomber Ducat, c’est pour votre bien. "

Mais Valmont n’écoutait que d’une oreille, ses pensées l’accaparaient se repassant toutes les preuves, les faits, les mois qu’il avait passé dans la rue à la recherche d’indices et de preuves. Toutes ces filles assassinées sauvagement, les yeux ôtés, dans les rues infâmes de Grimquarter méritaient qu’on leur rende justice. Toutes les pistes l’avaient mené à Wilson mais rien de probant ne pouvait incriminer ce duc Grestran dont certaines rumeurs laissaient planer des mœurs malséantes. Fermant les yeux un instant, Valmont pris le temps de souffler. Lorsque ces yeux s’ouvrir il avait pris sa décision : " Si Leox n’est plus ici chez lui, je préfère aller chercher sa compagnie ailleurs ; je démissionne. " S’avançant jusqu’au bureau de son supérieur, il déposa la broche en forme d’épée que possédait tous les agents de l’E.P.E.E et son vincenzo. Tournant les talons, alors que son supérieur, essayait de le retenir verbalement, l’agent franchit l’antichambre avant de se trouver en face de lui, le duc Wilson. Un petit sourire narquois était dessiné sur le visage angélique de cet être méprisant aux allures d’oiseaux de proies. Valmont voyait presque le sang imbibait les mains de ce noble qui se considérait haut dessus de toutes juridictions, au dessus de toutes lois. Face à face les deux hommes se toisaient mais ce fut finalement le duc qui brisa le silence :

- Une regrettable affaire, agent Ducat mais je crains ne pas pouvoir vous aider dans celle-ci.

- Personne n’échappe à Leox, le coupable sera juger, soyez en sur.

- Croyez-vous vraiment que je puisse être mêlé à ceci ? Si j’ai bien compris ces femmes n’étaient personne et j’ai horreur de fréquenter la vermine. "

Un bruit sec et violent se fit entendre alors que la peau s’entrechoquait, suivit rapidement d’un craquement. Le duc Wilson tomba sur le sol, tenant son nez où s’écoulait du sang par saccade. Un regard surpris puis noir se posa sur un Valmont qui se frottait les phalanges ; cette fois le sourire était sur son visage :

- Je vous laisse un souvenir d’adieu Wilson, Il vaut mieux pour vous que l’on ne se recroise jamais.

- Vous êtes mort, vous et votre carrière.

- Parlez-en au lieutenant, j’ai démissionné.


*****


Cinq ans plus tard dans un appartement de Jolmenstry un homme inquiet jetait des coups d’œil à son interlocuteur, un homme grand, malgré sa position assise vêtu d’un accoutrement bigarré et de breloques au design inquiétantes. L’homme jouait pourtant avec la chaine d’une montre dont une face portait le signe de Leox alors que l’autre arborait une épée.

- Monsieur Ducat ? Heu…Monsieur Ducat ? Pour notre affaire ?

- Votre associé vous vole monsieur Partridge, chaque semaine, celui que vous appeliez votre ami, fais sortir une à deux caisses de vos entrepôts pour les livrer dans Grimquarter, ensuite, il ne lui reste plus qu’à falsifier le registre des stocks.

- Mais c’est impossible…

- Il vous suffira de vérifier le nombre de caisses avec les chiffres des bulletins de livraisons et les factures. Mais je crains que cela ne soit pas le seul malheur qui vous accable. Où étiez-vous, Kimsa dernier Monsieur Partridge ? Sur le coup des six heures ?

- Mais heu…à mon club, j’y aie passé quelques heures et je suis rentré chez moi, des gens peuvent en témoigner vous savez.

- Oh je vous crois, monsieur Partridge, néanmoins, je crains alors que votre associé, monsieur Strongerbell, ne vous ai manqué de peu ce jour là, se présentant à votre domicile 15 minutes après votre départ et ne repartant qu’une heure et demi après. Je crains qu’en plus de vous voler, il n’est dépassé les règles de bienséances avec votre épouse.

Les joues du client virèrent aux rouges avant d’ouvrir, la porte pour descendre les marches quatre à quatre en criant le nom de celle qu’il l’avait trahi. Valmont eu un petit sourire et il se dit qu’il avait bien fait de demander à ce que l’homme lui remette l’argent d’abord. Mais son amusement se dissipa rapidement alors qu’il se plongeait dans ses pensées. Le bruit d’une chaise de poste sur les pavés entraina le détective à la fenêtre pour regarder les promeneurs qui défilaient alors que sur son bureau trainait une édition du Guardian. Si le gros titre parlait du bicentenaire qui aurait lieu demain, un article plus discret parlait d’une jeune fille de Grimquarter retrouvé morte, les yeux arrachés.


*****


L’histoire de Valmont commence violemment, dans les cris, le sang et les larmes ; à l’époque des croisades. Seigneurs conquérants, ceux qui se battaient pour la gloire et la foi des douze prirent ce qui leur revenaient de droits : terres, ressources, femmes, hommes et enfants. C’est dans ce contexte trouble des âges sombres que le seigneur Grégoire Lerouge, templier bondurant se vit remettre un domaine dans cette terre étrangère. Famille bien établie avec les siècles, Les Lerouge comptait parmi les notables de Yalbet, siégeant au conseil de la ville. Vincent Lerouge, Dernier descendant en date de la famille était un homme respecté et vertueux de la communauté. C’est lors d’une fête masquée que l’homme fit la rencontre d’Asha, jeune fille d’une vieille famille noble d’Azbar dont la beauté et la fraicheur rappelait les légendes d’Haga. Les deux jeunes gens tombèrent rapidement amoureux et Commencèrent à se voir en secret. De leur amour fusionnel et de leurs étreintes cachées, naquit Darius, fruit de l’amour et d’une union illégitime malgré les mœurs plus libérales qui régnaient dans cette contrée. Afin d’éviter un quelconque scandale, Vincent demanda la main de la jeune femme et un mariage fut organisé. Darius vécut ainsi dans l’amour d’un foyer aux parents aimants. Issu de deux familles fortunées, le garçon bénéficia d’un précepteur et reçu toutes les leçons qui devait faire de lui le futur patriarche de la maison des Lerouge. Malheureusement cette idylle ne dura pas, car la famille d’Asha était porteuse d’un lourd secret. Tapis dans l’ombre, scrutant le moindre mouvement de ses ennemis, cette famille aux allures respectables faisait partie du mouvement Zahar, rebelle pour certains, porteur de la vraie foi pour d’autres ; n’ayant jamais renié leur dévotion aux anciens dieux ni leur serment de se débarrasser de l’envahisseur.

Tas’hic, père d’Asha pensa d’abord à tuer Vincent afin que sa fille prenne sa place au conseil, cependant, apprenant les manigances de son père et sincèrement amoureuse de son mari, la jeune femme supplia le chef de famille de retenir son geste et que ce dernier tente une vois plus diplomatique. Tas’hic donna une chance à sa fille, soit celle-ci réussissait à convaincre Vincent de les rejoindre, soit il mourait. Désemparée, Asha alla le soir même trouver son aimé afin de le supplier de rejoindre leur rang mais Vincent était fier et il ne sacrifierait pas son intégrité malgré les menaces. C’est à ce moment précis que les Zahar firent irruption dans la grande salle où se tenait le couple. Tas’hic accompagné d’une escorte, sans doute des tueurs, demanda quelle était la réponse de Lerouge. Alors que la femme sanglotait légèrement, Vincent tira son épée :

- Jamais.

- Alors tu mourras.

- Mais pas tout seul.

Asha s’était saisie d’une épée et se tenait aux côtés de son époux, choisissant son camp et trahissant sa famille pour l’amour de son mari et son fils. Ce que les Zahars ne savaient pas c’est que dans sa détresse, Asha sur le chemin du retour avait pris sa décision depuis longtemps et s’était allée trouver les prêtres de Leox.  L’issue de cette histoire fut dramatique et seuls les inquisiteurs de Leox se tenaient debout à la fin du combat. Le bruit du fer qui s’entrechoque, les cris , le vacarme ambiant avait fait lever le petit Darius. Cette nuit là, alors que les séides de Leox nettoyaient le sang sur leurs armes, ils purent voir un garçon agenouillé sur un marbre taché de sang, près des dépouilles des deux êtres qui comptaient le plus dans sa jeune vie. Au vu des circonstances cabalistiques de l’affaire et le jeune garçon n’ayant personne de proches ou de la famille ; il fut décidé de placer l’enfant à l’orphelinat  et que son héritage et possessions soient mises entre les mains de l’église.

Emmené de force à l’écart des dépouilles de sa seule famille, l’inquisiteur fit monter l’enfant dans une berline avant de donner des instructions au chauffeur. Pendant la route, il était dur pour l’homme de passer le trajet sans remarquer tout le tragique de l’affaire, accentué par les sanglots retenus d’un enfant qui essayait de rester digne malgré le malheur qui s’abattait sur lui. Au dehors, on vit passer un éclair dans la nuit chaude alors que comme un signal de départ, une violente pluie vint à crouler sur la cabine de la berline ; milliards de ploc vrombissant, représentation assez juste de la psyché du gamin. Alors l’inquisiteur regardant par la fenêtre commença à parler à haute voix, sans véritablement s’adresser à l’enfant. On sentait que l’homme avait une voix de Stentor mais avec une maitrise et une mesure parfaite de celle-ci, il parla d’une voix douce et calme racontant une fable. Celle-ci mettait en scène un jeune garçon qui courait, courant sans cesse pour sa vie, pourchassé par une créature qui venait de détruire son village. En quelques heures la créature avait rasé le lieu, ne laissant personne vivant excepté le jeune garçon et maintenant, elle venait pour lui. Fatigué, acculé, mortifié, l’enfant attendait que la bête mette fin à ses souffrances, cela ne produit pas. Au moment où la mort allait frapper l’enfant, un puissant rayon de lumière vint à meurtrir  le monstre qui s’élançait sur sa victime. Chancelant, la bête fut frappée par un autre rayon puis un autre, disparaissant littéralement sous cet assaut lumineux. Les yeux stupéfait de l’enfant regardèrent d’où provenait ce miracle et vit le soleil dont l’éclat se réverbérait sur la vallée, un soleil magnifique et puissant apportant la lumière et l’ordre dans ce chaos.

Finissant son histoire, l’inquisiteur expliqua que malgré les drames et le chaos qui pouvait arriver dans la vie de chacun, la lumière venait toujours repousser l’obscurité. Regardant pour la première fois l’enfant, il lui tendit une médaille, un disque représentant un soleil dont les rayons formaient des épées. "  Elle te protègera des malheurs et des embuches qui voudront se mettre sur ta route, ne t’inquiètes pas tout ira bien maintenant. " La voiture s’arrêta et ils descendirent pour marcher sur le perron de l’orphelinat, la pluie chaude créant des sillons dans les cheveux de Darius pendant que l’inquisiteur parlait avec les responsables de l’institut. Si cette solution paraissait satisfaisante, elle ne le fut pas pour notre héros qui préféra s’enfuir rapidement de l’établissement. Seul, isolé, sans argent, la peine et la rage le rongeant de l’intérieur, il passa le reste de son enfance dans les rues de Yalbet, volant pour manger, se battant pour survivre. Au bout de quelques temps, il se trouva une nouvelle famille en trainant avec une bande d’enfants des rues qui comme lui n’avait nulle part où aller. S’il y fut d’abord réticent et sur la réserve, Darius s’ouvrit peu à peu, se liant d’amitié et faisant partie intégrante de cette nouvelle famille, si ce n’est fratrie ; il y connut notamment ses premiers émois avec la douce Yasmine.

Au fil du temps, cette petite bande hétéroclite s’organisa, évoluant avec l’âge de ses membres, Darius en prenant la tête, estimé des autres et ayant une certaine autorité naturelle. Gang de filous et de voleurs, les affaires n’étaient pas mauvaises jusqu’à ce que la roue de Kyvil ne tourne, lorsque par une belle journée d’été, Hector n’entre en trombe dans le repaire de nos compères, poussé par un homme de haute stature qui se dessinait en contre jour dans l’embrasure de la porte. Devant l’intrusion de cette menace imposante, la règle était la fuite et c’était chacun pour soi. Tel une bande de rats délogés de leur abri, tous les gamins présent dans le refuge se précipitèrent par les sorties disponibles, mais pas Darius. Par orgueil ou pour marquer son territoire, l’adolescent était resté pour faire face à l’homme ; cela fut une erreur. De bonne constitution et rapide, le mouflet avait fondit sur son adversaire, long couteau en main afin de chasser l’intrus mais il fut balayer comme un rien par son opposant. Comme un combat entre un lion et un guépard, l’issue de l’affrontement était évident et malgré le fait que Darius se relevait et retourné à la charge, il fut mis à chaque fois au tapis, emportant ou fracassant le maigre mobilier qui se trouvait dans la pièce.

Se tenant au-dessus de lui, l’homme regardait le gredin impassible jusqu’à que son regard fusse intrigué par une babiole du garçon, un bracelet sur lequel était attaché une médaille d’or représentant un soleil bardé d’épées. " Ou as-tu eu ça ? " Demanda l’homme. Le visage tuméfié du garçon s’éclaircit d’un sourire " souvenir". Réfléchissant un instant le guerrier répondit : " Te souviens-tu de la fable que je t’avais raconté ? "

Darius essaya de réfléchir puis compris qui était l’homme qui se trouvait devant lui. Il s’appelait Léo et il était l’inquisiteur qui l’avait guidé jusqu’à l’orphelinat. Les motivations de l’inquisiteur furent peu claires, avait-il était touché par le destin malheureux de l’enfant, c’était-il fixé la mission de donner un sens à la vie de cette âme perdue ? Quoiqu’il en soit, Léo ramena Darius au temple et décida d’en faire son disciple. Le jeune garçon, lui, venait à nouveau de perdre une famille, fatigué peut-être aussi de sa vie de rapines, il décida de suivre ce nouveau mentor qui lui donnait la sensation qu’on se souciait de lui. C’est ainsi que pendant quelques années, Darius rebaptisait Valmont suivit son maitre au cours de ses aventures qu’elles soient à Yalbet ou dans le reste de l’Empire. Embrassant la foi de Leox symbole d’ordre dans une vie de chaos, Valmont finit son instruction et suivit la formation des membres du chapitre, apprenant l’ordre et la discipline, la loi des dieux et celle des hommes. Il fut instruit à l’art du combat que ce soit par les armes ou la rhétorique ; Léo lui rappelant souvent que l’esprit et la logique étaient surement ses meilleures armes. La vie qui lui avait été offerte par l’inquisition de Leox fut riche en enseignements en plus de toutes les choses qu’il put voir parfois pour le pire, mais cependant il ne rejoignit pas l’ordre. Cela lui vint peut-être de son mentor Léo, considéré comme indulgent ou un progressiste par certains mais quoiqu’il en soit, Valmont préféra servir Leox par une autre voie, celle de la police.

Ses voyages l’ayant déjà poussé vers la capitale, il décida de s’y établir et d’entrée dans les forces de l’ordre. Mais pas n’importe laquelle, il visait l’E.P.E.E, force disposant d’importants moyens afin d’assurer l’ordre et la sécurité. Se présentant au quartier général tel une fleur il demanda à rencontrer un responsable. En tant normal il n’est pas si aisé d’entrer au sein de l’E.P.E.E, il faut minimum avoir servit deux ans en tant que " gradés " de la police en plus bien sur de ses années de services en tant que troufions et la formation de base. Cependant certaines passerelles pouvaient palier à cet obstacle, comme par exemple avoir passé six ans parmi l’ordre des inquisiteurs de Leox. C’est avec une lettre de recommandation, que Valmont entra dans le bureau du commissaire et que commença son entretien. Si le commissaire n’aimait pas les passe-droits, il ne pouvait cependant pas oublier que l’église des douze était un organisme puissant. Après avoir lu la lettre et avoir passé un entretien plutôt convainquant, le policier donna son accord et valmont entra au sein de l’E.P.E.E en tant que " page " .

Commençant en bas de l’échelle, il fut formé aux techniques d’investigations et à la criminologie ainsi qu’aux maniements des armes à feu. Possédant déjà de bonnes aptitudes et bases dans divers domaines, c’est sa discipline qui lui permit de sortir du lot et de passer épéistes après quelques années de dur labeur et quelques coups d’éclats professionnels, tel que l’affaire du ruban bleu. Quel titre minable avait pensé Valmont en lisant le journal ce matin là, mais il éprouvait une certaine satisfaction a avoir réussi cette enquête. Sur ses deux dernières années de services au sein de l’E.P.E.E, Ducat fut assigné à un service spécial, qui traitait de cas plus " complexe ". Suite aux événements décris plus haut qui mirent fin à sa carrière, Valmont décida de se faire oublier ou du moins de quitter quelques temps Bredingham, ville maligne à l’air saturé. Pendant cinq années, on perdit un peu la trace de l’homme qui voyagea régulièrement, ne restant que peu de temps au même endroit, peut-être pour semer une éventuelle menace lancée par le duc Wilson.

On sait cependant qu’il s’établit quelques temps à Yalbet, quoi de mieux de retourner à la maison lorsque l’on veut se ressourcer. Il visita Bondurant, terres de ses ancêtres poussa peut-être même un peu plus à l’Est. Ne se détournant pas de Leox mais dépité par la manière dont les choses avaient tourné à Bredingham, l’ancien officier s’intéressa aux vieux cultes azbar-dont lui parlait sa mère dans sa prime jeunesse-mais aussi à Midh et ses secrets. Les choses qu’ils avaient pu voir autant chez les inquisiteurs que dans sa carrière d’épéistes, l’avait poussé à en apprendre plus sur l’ésotérisme et ses mystères. Une partie de l’explication viendrait du fait que Valmont se soit intégré pendant quelques temps à un groupe d’adhamarïs, lui permettant de rester mobile tout en apprenant plus sur leur culture et les soi-disant pouvoirs qu’on leur prête. Pendant son voyage, Valmont fit des recherches, investiguant sur divers mythes, essayant d’apprendre certains secrets des prêtres de Midh-être inquisiteur de Leox ouvre certaines portes même réticentes-, essayant de décrypter certaines légendes afin d’en comprendre certains mécanismes. Il commença un carnet où il référença ce qu’il avait pu trouver ; notant ces observations personnelles. En tant qu’ancien chevalier de Leox, il avait pu voir les dangers d’une magie mal maitrisée ou les sacrifices-dans tous les sens du terme-afin d’arriver à ses fins. Cela lui prit donc du temps, favorisant la prudence à l’impatience, mais comment en aurait-il pu être autrement au vu de son parcours. Ordre et méthode étaient ses 2 meilleures armes et il commença quelques expérimentations, rien de bien dangereux. Son premier sort, fut un rituel de localisation. Continuant ses travaux, se documentant sur les glyphes, les propriétés des plantes et autres symbolismes, l’homme continua ses expérimentations ; apprenti sorcier en quête de connaissances, il développa au fil du temps cet art étrange et nouveau pour des motivations restant nébuleuses.

Tout en gardant foi en Leox, la vie de bohème de notre héros et ses nouvelles inclinaisons le rendirent plus mutin et impétueux, offrant au regard de la populace et de la bonne société une dégaine peu orthodoxe. Finalement l’exode prenant fin, le fils prodige ou prodigue selon les quelques acteurs qu’ils avaient laissé derrière lui, revint à Bredingham ; sans doute que l’ambiance lui manquait à moins que des projets plus obscurs avaient germé dans son esprit. Toujours doté d’un intellect aiguisé mais ne voulant plus se heurter à une hiérarchie revêche, il préféra ne pas retourner dans les forces de l’ordre mais ouvrir un cabinet de consultation à son domicile de Jolmenstry où il pourrait aider les gens à résoudre certains de leurs problèmes. Après des débuts laborieux par manque de confiance de la clientèle et de publicité, l’affaire se mit finalement en branle et tourna plutôt bien. Connaissant déjà bien la ville, il prit le temps de la redécouvrir et de s’intéresser à certains acteurs de celle-ci. Repensant à son enfance, il eut l’idée d’engager quelques gamins des rues, ses suppléants comme il les appela ; escouade mobile et passe partout; très utile pour obtenir des informations rapidement. Ayant gardé quelques amitiés dans la police, Il arriva à Valmont de demander à pouvoir utiliser l’équipement que l’E.P.E.E avait à sa disposition alors qu’en contrepartie, il pourrait l’aider dans certaines situations. L’arrangement satisfit tout le monde et Ducat devint même avec le temps, un consultant honoraire de la police sur certaines de leurs affaires.  


*****

Possessions :


  • Montre à gousset portant les symboles de l’E.P.E.E
  • 1 Lemoissoneur M.12
  • Ouvrage de notes personnelles sur l’ésotérisme.
  • Appartement/cabinet de travail sur Jolmenstry
  • Poing de draiocht
  • Garde robe et babioles en tout genre.




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Zayn Ezra Vasilis

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MessageSujet: Re: Valmont Ducat.   Valmont Ducat. EmptyMer 12 Fév - 1:13

Valmont Ducat. Petit_10

Rhalala, c'était pas facile cette validation dites donc. Bon, on a enfin fini, je te félicite ! Bienvenue sur le forum ! *sifflote* Un petit Valmont Ducat. 2203321135 pour me faire pardonner....
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